Cohen&Cohen publie, à l'occasion de l'exposition du Grand Palais au printemps 2015, la monographie de référence sur Velázquez.
Bien qu'il soit l'un des artistes les plus célèbres et admirés, aucune exposition monographique n'avait jamais montré en France le génie de celui que Manet avait consacré « Peintre des peintres ».
Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, né à Séville en 1599, se forme très jeune dans l'atelier de Francisco Pacheco. Son grand talent ne tarde pas à s'imposer et après une première tentative infructueuse, il est finalement nommé peintre du roi en 1623, marquant le début d'une ascension artistique et sociale qui le mènera aux plus hautes charges du palais et au plus près du souverain. Maître dans l’art du portrait, il n’excelle pas moins dans le paysage, la peinture religieuse, la peinture d’histoire ou la scène de genre et la nature morte.
« Notre objet concerne moins l’homme que son art. Nous le regarderons donc au travail, avec passion, mais moins de face que par-dessus son épaule. Nous essaierons de restituer le cadre historique et culturel de ses créations quand il éclaire ses œuvres,
mais nous reviendrons toujours à la peinture. Quand Velázquez fonctionnaire et courtisan s’en éloignera, nous l'attendrons fidèlement. Lui aussi revient toujours.» C'est dans cet esprit que Guillaume Kientz conduit sa brillante et novatrice analyse sur le parcours artistique du peintre sévillan. Publiée à l’occasion de la grande rétrospective consacrée à Diego Velázquez et ses contemporains au Grand Palais, cette monographie de référence paraît dans la même collection que notre Greco (2013). Elle présente la totalité de l'œuvre peint de Velázquez (soit environ 130 tableaux), intègre les ultimes découvertes, fait un point exhaustif sur les attributions des œuvres.
Ce livre reproduit en outre plus de 130 toiles, dessins et sculptures d'autres immenses artistes (Caravage, Rubens, Titien…) qui viennent éclairer les curiosités de Velázquez et les sources qui l’influencèrent et le stimulèrent.
Un CD de musique baroque, enfin, Música instrumental del tiempo de Velázquez, enregistré par l'ensemble instrumental La Folía est inséré dans l'ouvrage et complète cette monographie.