« La Génération perdue » désigne – selon la terminologie de Gertrude Stein – les écrivains américains qui ont vécu et travaillé à Paris entre les deux guerres. Le mouvement compte parmi ses membres Ernest Hemingway, le plus emblématique,
John Dos Passos ou encore Francis Scott Fitzgerald.
C'est dans le contexte bouillonnant de l'après Première Guerre mondiale d'un Paris en pleine mutation que de jeunes et radicaux intellectuels américains se sont imposés un exil, s'expatriant dans la « Ville lumière », devenant ainsi la « Génération perdue ». Les écrivains y rédigèrent et y publièrent leurs textes les plus puissants mais aussi
les plus controversés.
Il s’agit dans cet ouvrage de montrer le Paris de «ces expatriés qui contribuèrent largement à rendre la vie culturelle parisienne plus dynamique encore». Il sera donné à voir ce qu’était cette communauté constituée d’écrivains certes mais également de photographes, de peintres, d'architectes, de musiciens, etc. « qui se regroupaient sur la rive gauche autour de Montparnasse, se retrouvant lors de soirées chez des particuliers ou dans des ateliers,
mais le plus souvent dans de grands cafés et brasseries comme le Dôme, la Rotonde, le Select ou la Coupole ».
L’ouvrage comporte de très nombreuses images de maîtres de la photographie : Brassaï, Robert Doisneau, Man Ray, Edward Steichen, Alfred Stieglitz – entre autres –, dont certaines inédites ou très rarement reproduites.